L’économie française a su montrer sa résistance face à l’adversité des chocs exogènes avec un PIB de 0,8% en 2023.
Le reflux de l’inflation depuis septembre 2023 en France et en zone Euro montre que la stratégie de resserrement monétaire de la BCE a un impact sur l’économie et indique la stabilisation des taux directeurs à 4,5%.
Les acteurs économiques naviguent dans un contexte macro-économique plus lisible et envisagent même une baisse des taux directeurs au cours de l’année 2024. Celle-ci est attendue pour cet été. La question reste celle de l’ampleur de sa réduction.
La demande placée en IDF s’établit à 1 931 962 m², soit -17% par rapport à 2022 et -10% par rapport à la moyenne 5 ans.
Le S2 2023 a été plus dynamique grâce à la concrétisation de plusieurs prises à bail sur des surfaces supérieures à 5 000 m² et a permis de compenser la première partie de l’année qui avait été timide.
Pour autant, les utilisateurs ont continué d’être sélectifs sur la qualité du bien en privilégiant le neuf et restructuré (40% de la demande placée) ainsiqu’une localisation centrale (58% de la demande est réalisée sur l’Ouest).
Le taux de vacance est de 8,5% mais reste très hétérogène d’un secteur à l’autre influençant les valeurs locatives.
En 2023, les volumes engagés s’élèvent à 4,6 Mds €, soit une diminution de 57% par rapport à 2022.
En raison de sa forte demande locative et de la pression haussière sur les loyers, Paris continue de séduire les investisseurs avec 2,7 Mds € investis.
Le ralentissement de l’inflation en zone euro laisse entrevoir l’espoir d’un desserrement monétaire (baisse de de taux) à partir de l’été 2024. Ces actions permettront de relancer une fluidité sur le marché de l’investissement.
Hors évènements d’ordre géopolitique, le taux prime parisien s’établit proche des 4,5% ce qui offrirait une prime de risque plus cohérente.
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