Dans notre Point Marché 2017, nous avons analysé le marché des locaux d’activités en Île-de-France. En voici un extrait :
Le marché des locaux d’activités en IDF s’est maintenu en 2016 à un niveau fortement semblable à celui de 2015. Avec environ 790 000 m², la demande placée s’établit à un niveau supérieur à 7 % à la moyenne annuelle depuis 5 ans.
Grâce à des taux d’intérêt particulièrement attractifs, les ventes utilisateurs ont encore représenté cette année 40 % de la demande placée.
Cette bonne vitalité induit une consommation nette de surfaces, ce qui permet à l’offre de se réduire dans les mêmes proportions, à 1,7 million de m². Il s’agit du plus bas niveau depuis le début des années 2000.
L’offre est composée à 81 % de locaux d’activités et 17 % de petits entrepôts, la nuance étant parfois difficile à établir, selon les autorisations administratives et l’usage qui en est ensuite réellement fait par les preneurs. Les laboratoires high tech restent anecdotiques sur le marché.
Les locaux d’activités de 2nde main demeurent prépondérants, mais ceux proches de Paris se font d’autant plus rares que certaines offres devenues complétement obsolètes sont reconverties en logement. Les propriétaires obtiennent alors une meilleure valorisation de leurs actifs.
Cette mutation a aussi pour conséquence le déplacement de la demande vers la 2nde, voire la 3ème couronne. Il s’affirme sous l’effet de quelques signatures marquantes avec par exemple L’INSTITUT PHOTOVOLTAIQUE D’ILE-DE-FRANCE qui fait construire à Saclay son laboratoire de 7 800 m² (livraison en 2017) ou EIFFAGE ENERGIE Île-De-France qui a pris à bail près de 9 000 m² de locaux d’activités à Marne-la-Vallée.
Les transactions se sont ainsi concentrées en 2016 en Seine-Saint-Denis, mais aussi en Seine-et-Marne et en Essonne. Ces trois départements cumulent près de la moitié de la demande placée francilienne. En Seine-et-Marne, la taille moyenne des transactions atteint presque 1 500 m², à comparer avec 1 000 m² sur les autres départements (hors Paris).